Téléphone portable, wifi, écran d’ordinateur, télévision, plus personne aujourd’hui n’échappe au rayonnement de toutes ces machines devenues indispensables dans notre quotidien. Mais l’électrosmog est-il dangereux ? L'inventeur genevois, Jacques SURBECK, directeur de recherche auprès de SEIC, société de recherche et d’innovation, en est persuadé.
Il témoigne :

Tout a commencé en 1980 dans son laboratoire où, un vendredi soir, un chercheur un peu pressé de partir en week-end a laissé traîner sa "boîte de Petri", une boîte contenant des cellules destinées à la culture, à côté d’un ordinateur. « Le lundi matin, les cellules offraient un taux de mortalité supplémentaire de 200 %, la seule explication plausible était que le rayonnement de la machine les avait fait mourir », avance Jacques Surbeck.
À partir de cette expérience, l’inventeur genevois a acquis l’intime conviction que les ordinateurs et écrans étaient dangereux pour la santé et n’a eu de cesse d’essayer de trouver une parade à leur nocivité. L’arrivée du téléphone portable n’a fait que renforcer cette volonté.
La recherche a duré 10 ans. « Les ondes du téléphone portable et du Wi-Fi sont fragmentées, or aucun organisme vivant ne résiste à ce type d’ondulations, habitué aux ondes linéaires, présentes communément dans la nature », explique le scientifique. Selon lui, les cellules vivantes supportent très mal cette succession de flashes électromagnétiques qui perturbent leur fonctionnement. La fragmentation a pour avantage de transmettre une plus grande quantité d’informations sur une même bande de fréquence en répartissant les messages de plusieurs téléphones sur la même onde porteuse.
Ce processus provoquerait, selon diverses études, une polarisation des molécules de fer contenues dans les globules rouges du sang et en ferait ainsi de micro-aimants. « Ces micro-aimants ont tendance à s’agglutiner et à provoquer des cancers, des thromboses et autres accidents cardiovasculaires », affirme Jacques Surbeck.
Selon le registre des hospitalisations pour AVC de Dijon, les cas d'AVC sont passés de 8 pour 100 000 habitants en 2003 à 18 cas pour 100 000 habitants en 2011. Soit plus de 100 % d'augmentation.
Les assureurs ne couvrent plus en responsabilité civile les dommages de toute nature causés par les champs et ondes électromagnétiques. (Voir aussi le Paris Match du 12/02/15.)
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